Investir en Chine

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Par
AMF

L’atelier du monde a lui aussi montré des signes d’essoufflement en 2012, subissant le ralentissement économique mondial. La croissance s’est établie à 7.8%, le plus bas niveau depuis 13 ans, mais la Chine générant néanmoins un tiers de l’économie mondiale. Pour 2013, la croissance devrait s’établir entre 8 et 8.5%. Nous allons voir rapidement quels seront les défis de 2013 pour l’économie chinoise.

 

Clairement, l’accent est mis sur un moteur : l’urbanisation. C’est là que se situe la clé de la croissance chinoise dans la décennie à venir. Avec un taux d’urbanisation réel estimé à 35% (contre 51%  annoncé par les autorités), l’exode rural fournissant la main d’œuvre se voit refuser l’accès au logement, à la santé et l’éducation par manque de capacité. Cela constitue évidemment un problème social, mais également économique car ces personnes épargnent tout leur revenu, réduisant leurs dépenses au strict minimum, ce qui entrave une partie de la croissance. Il y a donc un vrai travail structurel pour fournir à cette population l’accès aux services dont elle a besoin, ainsi qu’à un logement. L’immobilier, voilà le secteur le plus lucratif et le plus corrompu de Chine ces dernières années. Le secteur immobilier représente une énorme part de l’économie chinoise et sera un véritable challenge, car il est nécessaire de se détacher de ces investissements stériles qui certes génèrent des revenus par la spéculation mais n’apporte rien de concret à l’économie. La croissance de 8% ne sera pas soutenable par une spéculation immobilière. L’Etat joue un rôle très important dans le secteur immobilier et des réformes devront nécessairement émerger pour libérer les fonds utilisés et les investir dans des secteurs comme l’énergie, le transport et les services qui représentent le futur de la Chine. Car c’est de la demande intérieure qu’il s’agit. Même si la Chine reste l’atelier du monde à court terme, il y a un énorme potentiel intérieur.

 

Malgré que l’on entende parler seulement de la FED qui imprime des billets et ainsi met sous perfusion l’économie américaine (c’est de la triche, on ne peut pas faire ça nous !), la Chine depuis plusieurs années a recours aux mêmes outils dans une proportion encore plus grande. Les taux d’intérêts sont maintenus volontairement bas pour booster l’investissement et la croissance : on se fiche de l’inflation pourvu que  la croissance la dépasse (c’est un peu l’idée. D’ailleurs, les économistes s’accordent à dire que l’inflation est au moins le double du chiffre officiel).

 

Le crédit est également un sujet important. Il a augmenté de 28% en décembre 2012 sur un an, soutenu par les crédits aux entreprises. Les régulateurs pourraient accentuer le contrôle sur la qualité et la quantité des crédits accordés, car l’histoire a démontré une tendance des pays expérimentant un tel niveau de croissance à s’endetter beaucoup trop pour finir par asphyxier la croissance ; car lorsqu’on emprunte, il faut bien un jour rembourser ! La Chine veut éviter cette erreur et le gouvernement devrait prendre des réformes en ce sens. Une part importante du système de financement repose sur des Chaines de Ponzi (c'est-à-dire, on emprunte à l’un pour rembourser ce que l’on doit à l’autre). De plus, les crédits de mauvaise qualité sont légions et cette perte devra être absorbée à moyen terme. Le système doit améliorer son mode de financement en mettant en place un contrôle et des conditions d’attribution plus strictes.

Cependant, à court terme, cela viendrait freiner la croissance en réduisant l’afflux de liquidité.

De plus, vu qu’on a accès à un capital presque sans limite, on investit dans tout et n’importe quoi. Le pays a besoin de recentrer ces investissements sur des activités réellement porteuses et moteurs de l’économie.

 

Donc, où se situent les secteurs porteurs pour 2013 ?

La Chine dispose du plus grand réseau de lignes à grande vitesse mondial, et a dépassé les Etats Unis dans la production d’énergies renouvelables, tels que les panneaux solaires. Contrairement à ce qu’on pourrait penser sachant que la Chine a rejeté le protocole de Kyoto, le pays est préoccupé par l’environnement, mais il ne souhaite pas que cela vienne annihiler son économie et prend donc le temps nécessaire.  L’industrie dans son ensemble a représenté 45% du PIB chinois en 2012 (elle représente 20% au Etats-Unis). Les services quant à eux, ont représenté 44.6%, mais présentent un taux de croissance bien supérieur. Ainsi, on observe une transition d’une économie historiquement industrielle qui ne va certainement pas abandonner l’activité, mais se tourner davantage vers une économie de services, révélatrice d’une demande intérieure et d’un niveau de vie qui s’améliore. Les moteurs de la consommation sont : une augmentation constante de la demande automobile, l’augmentation de la classe moyenne et de meilleurs services. Le secteur des technologies, de l’agriculture et enfin les activités en lien avec la protection de l’environnement doivent clairement faire partie de votre viseur pour 2013, car il y a là de quoi faire et la volonté de le faire.

 

Toutes ces réformes permettraient de restaurer la confiance dans l’économie chinoise mais pourraient résulter à court terme en une réduction de la croissance. Cependant, les ménages, le secteur privé et les consommateurs devraient être les grands gagnants de ces reformes structurelles, qui poseraient les bases d’une croissance plus lente mais de meilleure qualité, et qui fera de la Chine la première puissance économique mondiale dès 2025.

 

1/ le marché action Chinois

2012 a vu le marché action chinois réellement sous-performé le marché mondial. Alors que le S&P 500 prenait 11%, le Shanghai Composite Index lui n’augmentait que de 3.2% sur l’année.

Pour 2013, Standard Chartered prévoit une augmentation de 13% pour le marché action chinois, alors que HSBC penche pour une augmentation entre 19 et 26% pour les principaux indices. Bank of America quant à elle affirme que 2013 sera une année difficile. Goldman Sachs prévoit enfin 8% sur l’année pour le MSCI China.

 

Shanghai Composite Index

 

Comment expliquer cela ?

Tout d’abord, il faut savoir que les investisseurs « individuels » comme vous et moi comptent pour 80% des échanges. C’est une propriété bien spécifique au marché chinois. On a remarqué que le marché n’a pas décollé à cause des craintes de ces investisseurs, qui se sont retirés à grande échelle, ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, le ralentissement de la demande mondial et son impact sur la Chine a fait naitre le spectre d’un effondrement général de l’économie chinoise: la Chine dépend trop des Etats Unis et de l’Europe. Entre le fiscal-cliff et la crise de la dette, c’est le glas pour l’industrie chinoise qui voit ses exportations s’effondrer, son industrie fonctionner à bas régime, etc… Sans oublier les problèmes internes à l’économie chinoise qui ont été traités en première partie.

Deuxièmement, la passation de pouvoir qui a eu lieu en Chine a laissé planer bon nombre d’incertitudes concernant la position qu’allait prendre le prochain gouvernement sur plusieurs questions sensibles. On remarque souvent que les marchés sous-performent à l’approche d’une élection.

 

Donc, la clé pour avoir de nouveau un marché action à la hausse, est de rassurer les investisseurs et les faire de nouveau entrer dans le marché.

 

Entre début décembre et mi-janvier, le Shanghai Composite Index a pris 20%, alors que le S&P a gagné 3.8% dans le même temps.

 

Le mois de mars sera important, le gouvernement devant annoncé d’importantes réformes concernant des secteurs clés : logement, énergies alternatives et finance entre autres. C’est là que devrait se jouer le tournant de l’année : soit c’est l’étincelle qui fait décoller le marché pour le reste de l’année, soit 2013 sera comme 2012, une année décevante.

 

Finalement, comme mentionné plus haut, afin de ne pas louper le décollage du marché chinois, je vous conseille de privilégier les entreprises du domaine de l’énergie renouvelable et de l’environnement. On n’oubliera pas les entreprises minières ainsi que les technologies, bien que ce ne soient pas personnellement mes chevaux de bataille. Sans oublier la grande distribution et les entreprises liées de près ou de loin à l’urbanisation du pays, sociétés de transport en tête. L’immobilier peut enfin être un couteau à double tranchant, qui présente de belles opportunités à court terme si rien ne change, mais va rencontrer des difficultés si les réformes annoncées sont adoptées.

 

Véhicules d’investissement

De manière similaire à l’Inde par exemple, impossible pour les investisseurs « individuels » étrangers d’acheter des actions à la bourse de Shanghai. Il existe pourtant bien un marché qui théoriquement est accessible. En effet, la bourse chinoise se compose d’actions de types A et B. Alors que les types A sont les plus courantes et réservées aux investisseurs chinois, les types B sont des actions chinoises émises en dollars et ouvertes à l’investisseur étranger. Seul problème : le marché est complètement illiquide. Alors à moins que vous ne vouliez bloquer votre argent en Chine…

La meilleure solution, c’est de passer par des ETFs, ou d’acheter des ADRs d’actions chinoises cotées à New-York principalement. Je vous indique à titre d’informations certains ETFs et compagnies ci-dessous. A vous d’investiguer pour déterminer lesquels correspondent à vos attentes.

 

ETFs

  • FTSE/Xinhua China 25 Index Fund (FXI)
  • FTSE Hong Kong Listed China Index Fund (FCHI)
  • MSCI China Small Cap Index Fund (ECNS)
  • MSCI China Index Fund (MCHI)
  • MSCI Hong Kong Index Fund (EWH)
  • Global X China Consumer ETF (CHIQ)
  • Global X China Energy ETF (CHIE)
  • Global X China Financials ETF (CHIX)
  • Global X China Industrials ETF (CHII)
  • Global X China Materials ETF (CHIM)
  • Global X China Technology ETF (CHIB)
  • Guggenheim China Technology ETF (CQQQ)
  • Guggenheim/AlphaShares China All-Cap ETF (TAO)
  • Guggenheim/AlphaShares China Real Estate ETF (TAO)
  • Guggenheim/AlphaShares China All-Cap ETF (TAO)
  • SPDR S&P China ETF (GXC)

 

Entreprises Chinoises:

  • China Mobile (CHL): Technologie
  • NetEase(NTES): Technologie
  • Sohu.com (SOHU) : Technologie
  • China Telecom (CHA): Technologie
  • CNOOC (CEO) : Energie
  • China Petroleum (SNP): Energie
  • PetroChina (PTR) : Energie
  • Youku Inc. (YOKU): Télévision
  • China Life Insurance (LFC) : Finance
  • Yanzhou Coal Mining (YZC) : Energie
  • Aluminium Corp. Of China (ACH): Métaux

 

2/ Le marché obligataire chinois.

C’est maintenant la partie la plus intéressante, car le marché est dans une phase de pleine croissance.

 

Tout d’abord, il faut savoir que la Chine a décidé d’ouvrir son marché obligataire aux investisseurs étrangers. Cependant, vu que la monnaie n’est pas librement convertible et que le gouvernement ne veut pas subir de pressions extérieures plus grandes que ce qu’elles sont actuellement, une solution a été trouvée : on a créé une nouvelle monnaie, spécifiquement pour ces investissements. Il s’agit du CNH, le yuan offshore. Cette monnaie est librement échangeable sur la bourse de Hong Kong, et son cours est indexé sur un panier de monnaie. Après une petite étude, on voit qu’elle est quasi-parfaitement corrélée au renminbi.

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Donc, les entreprises locales et les grosse entreprises étrangères ont deux choix : soit elles émettent sur le marché chinois local, soit elles émettent sur ce marché accessible aux investisseurs étrangers appelé « dim sum ». Les entreprises émettent en yuan mais les coupons et le remboursement du principal sont faits en yuan offshore, dollar ou euro suivant les cas. Vous me suivez toujours ?

 

Les obligations « dim sim » sont tradées depuis 2009, quand la plupart des investisseurs voulaient s’exposer au yuan, anticipant la croissance chinoise et l’appréciation de la monnaie. Cependant, le gouvernement a longtemps mené une politique déflationniste afin de continuer à booster les exportations, ce qui fait que les obligations « dim-sum » ne se sont pas révélées aussi attractives que prévu. Depuis quelques mois, la Chine a finalement décidé de laisser (un tout petit peu) plus de liberté à sa monnaie, ce qui a enfin arrangé les investisseurs dim-sum.

 

On observe souvent une différence de rendement entre une obligation émise sur le marché local et cette même obligation émise sur le marché « dim sum ». En effet, les obligations « offshores » ont souvent un rendement plus faible que leur homologue « onshores », bien que cette tendance ne soit cependant pas généralisée aux obligations à haut rendement.

 

Cela s’explique tout d’abord par la familiarité du marché : les investisseurs étrangers ne connaissent pas et ne font pas forcément confiance aux entreprises chinoises. Le marché dim-sum comprend près de 72% de compagnies notées internationalement, et donc bien connues des investisseurs. Ces derniers gagnent donc une exposition à la monnaie chinoise et aux entreprises qu’ils connaissent et sont implantées en Chine. De plus, la régulation est plus claire et la transparence maintenue, contrairement au marché obligataire intérieur chinois. Finalement, il y a beaucoup moins de zones d’ombre et les investisseurs sont prêts à mettre l’argent.

 

Au contraire, le marché local est privilégié pour avoir accès aux obligations gouvernementales ou bancaires principalement.

 

De plus, le grand plan d’urbanisation prévu par le gouvernement va nécessiter de lever environ 40 000 milliards de yuan, soit 6 400 milliards de dollars. Et c’est par le marché obligataire que cela va se faire, les banques et l’Etat n’ayant clairement pas les ressources nécessaires. Cela indique que la Chine est en pleine transition vers un modèle à financement direct, réduisant l’hyperdépendance au secteur bancaire que les analystes et les régulateurs voient comme un danger majeur pour l’économie. Enfin, il y a déjà plus de 800 entreprises qui attendent leur cotation en bourse et le financement que cela implique. Le développement du marché obligataire pourrait leur offrir une alternative salvatrice.

 

Maintenant, rapide coup d’œil à la performance de l’obligation gouvernementale à maturité 10 ans en 2012, bien qu’il soit probablement très difficile pour vous de vous en procurer :

On remarque que le rendement a été plutôt volatil, entre 3.7 et 3.25 % grosso modo sur l’année 2012. De janvier à mars, on observe une stabilisation autour des 3.6%, puis un effondrement début mars à 3.4%. L’Etat chinois, lors de ces baisses de rendement, peut théoriquement emprunter moins cher, et ce phénomène doit s’accompagner d’une augmentation de la demande dans la plupart des cas. Pour un investisseur qui possède cette obligation, une baisse du rendement est une très bonne chose, cela signifie que l’obligation se vend plus chère !

 

Véhicules d’investissement

Début janvier 2013 a été annoncé le lancement des deux premiers ETFs obligataires chinois. Le premier, lancé par Guotai, suit un panier d’obligations gouvernementales à 5 ans, alors que Bosera a lancé un index qui suit un panier d’entreprises.

 

Vous pouvez également trouver divers ETF obligataires qui sont eux tradés au à New-York :

  1. Powershares Chinese Yuan Dim Sum Bond Portfolio (DSUM)
  2. Market Vectors Renminbi Bond ETF (CHLC)
  3. Guggenheim China Yuan Bond ETF (RMB)

 

Quelles entreprises émettent en dim sum ?

La plupart des grands groupes mondiaux qui sont implantés en Chine et émettent à Hong Kong : Mc Donald’s, Caterpillar, Alstom, Renault, Volvo, Bank Of China, Barclays, BNP… A vous d’aller faire un tour sur le site de la bourse de Hong Kong pour avoir l’exhaustivité !

 

3/ Le yuan

La Chine veut faire du yuan une monnaie convertible, ou en tout cas moins encadrée, susceptible de devenir un intermédiaire majeur des échanges internationaux, voire de concurrencer un jour le dollar comme monnaie de réserve. Concrètement, afin d’accélérer le mouvement, la Banque Centrale a élargi la zone de fluctuation du yuan de 0.5 à 1% depuis avril 2012. De plus, elle a affirmé qu’elle n’interviendrait plus aussi souvent sur le marché des changes, bien que ces propos soient pris avec précaution par les différents acteurs de part un manque de crédibilité certain. Enfin, entre janvier 2012 et janvier 2013, les paiements libellés en yuan ont augmenté de 171%, conséquence d’accords passées avec diverses banques centrales et de l’utilisation du yuan dans les dérivés (en particulier les swaps). De plus, depuis juin 2012, le yuan est coté directement face au yen, le dollar étant jusqu’à présent l’unique contrepartie.

 

Depuis plusieurs années que la Chine maintient sa monnaie faible pour favoriser les exportations, cela a conduit à une forte augmentation des réserves de change: ainsi, les réserves chinoises représentent 3 200 milliards de dollars, les plus importantes du monde. La principale inquiétude vient du fait que ces réserves sont réinvesties dans des actifs étrangers sûrs, type bons du trésor (américain entre autres, comme vous le savez certainement), et cela peut favoriser un surplus de liquidité qui est un terroir à crise financière, comme le témoigne notre passé récent.

 

On peut s’intéresser à la performance du yuan face au dollar américain l’année dernière, ainsi qu’à celle du yuan offshore :

 

Performance CNY/USD sur 1 an

 

Performance CNH/USD sur 1 an

 

On observe clairement un comportement similaire, à part en octobre où le cours CNY/USD a eu un vrai trou d’air…

Le yuan a tout de même était particulièrement volatil, avec une phase de dépréciation qui a duré tout le premier semestre, pour finalement reprendre son ascension en fin d’année.

Au final, le yuan s’est apprécié de 0.25% face au dollar sur l’année. Pas vraiment le cheval sur qui il fallait parier …

 

Quelle est la tendance pour 2013 ?

Il est prévu un élargissement de la bande de variation du yuan, qui a déjà était élargi à 1% en 2012. Elle devrait être élargie à 2% en 2013, conséquence des efforts consentis par la Chine.

On devrait observer de nouvelles réformes d’ouverture en lien avec le marché obligataire, et l’appréciation du yuan pourrait alors être beaucoup plus importante si les autorités finissent par lâcher du leste, mais rien n’est moins sûr…

 

Enfin, sachez qu’il y a également des ETFs qui permettent de s’exposer au Yuan, cela pourrait être une très bonne alternative : par exemple, le WisdomTree Dreyfus Yuan ETF (CYB) pourrait être un très bon choix…

 

Conclusion

La Chine a l’ambition de devenir une place financière mondiale et prend donc les dispositions nécessaires, tout en faisant le maximum pour garder le contrôle sur sa monnaie.

Le marché action a sous-performé l’année dernière, et le marché obligataire est en pleine mutation et en croissance exponentielle.

L’année 2013 s’annonce intéressante et les inquiétudes concernant le ralentissement de l’économie semblent s’envoler. C’est peut-être le dernier moment opportun pour se positionner, qu’en dites-vous ?  Etes-vous prêts à parier sur la Chine malgré ce dossier  critique ? Au moins, vous êtes maintenant prévenu et rappelez-vous, sans risque, point de rendement !

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